" (...) C’est moi ton Pedro, nous sommes seuls,
je sens ton âme éclairant la mienne,
dans la mort tu écoutes mon désespoir.
Parler, parler, laisse ton pauvre roi te parler ;
J’ai été ton loup, le bourreau qui n’a pas su t’épargner.
Dans mon royaume tu es deux fois reine.
Tout a été bon, tout a été béni !
Ah! Coimbra était notre mère, tout a fleuri, les champs,
les berges, les places se sont remplies, le peuple te saluait.
Le fleuve éclairé par les torches s’inclinait
vers nos pas qui couraient à tes côtés.
Te voilà enfin, si proche dans ton éternité de pierre !
Cet amour me fait peur, le sommeil me prend…
Inez, cette nuit nous sommes frères,
deux oiseaux morts partageant le même nid
Até ao fim do mundo.
1 commentaire:
silêncios que bastam.
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