Autre-cas
Dialogue________________________________________
- Je sais.
Tout était calme, posé, pas de secousses…
- Je n’ai pas eu de bourdonnements non plus.
- Non. Tes mains étaient posées sur tes cuisses…
- Je respirais.
- Oui, tu respirais et l’histoire se reformait,
puisant dans nos silences un nouveau souffle.
prenait fin et que ma destinée était celle d’agir,
en répétant toujours les mêmes gestes.
- Tu valsais de l’immobilité à la chute.
- Ma construction quotidienne tenait de l’allégeance
du corps devant une volonté meurtrière.
- Chaque victoire que l’on s’accorde,
doit-être la bien nommée.
- Oui, c’est dit.
on me plante un couteau dans le dos, tu coupes le pain…
- Sur mon cahier je transcris les mots d’un autre,
je colle une photographie, tu dessines un chien.
- On dit que l’on doit préserver le secret de tous
les beaux livres, que l’on arrive plus à fermer.
- Des mots, ils nous tombent des mains ces morts.
(...) LM 07