jeudi 21 août 2008

ATOPIES









PAROLES

données

entassées

poudrées

cimentées

chorégraphiées
encastrées
naturalisées,
proposées
recueillies
guérisseuses
infinies
gourmandes
coupées
cutting-writting
genre
peintes
urbaines
slameuses

pas slameuses
étrangères à tout
néologissiènes( surtout)
rares
cuites
épluchées
furibondes
calmes
grosses
palmées
circonstancielles
gonflées
saccadées
georgiennes ( à cause de Paradjanov)
Pessoanas à cause de Pessoa
Tsvetaionavas

A cause de marina
De lettres d’amour

A cause de marina et de la reine morte

Lusitaines à cause moi

Tarkovkiennes à cause de l’amour pour lui
Imagées tiens !

A suivre parce qu’ infinites...





















vendredi 15 août 2008







Sur la danse

Jusqu’à ce jour, j’ai pu creuser le corps.

Cette avancée est une large glissade

au milieu d’un monde qui bouge sous nos pieds.

Ma conscience s’élargit, faisant d’une lointaine

constellation, la lecture précise et éclairée du temps.

Les jours s’épuisent, coulent dans leurs nuits

et tout pèse son poids.

Je continue d’être étonnée, la surprise me gâte encore.

Contre l’immobilité, je déploie les bras

comme un fier arbuste.

Laissez votre regard en éveil.

La danseuse murmure vos prénoms, dans ses poches

deux cailloux se frottent.

Elle vous offre cet instant où la traversée est un abandon,

une petite guerre vient de s’inscrire dans le vide.

De loin, mes doigts bougent, ils s’écartent, impuissants,

et n’inscrivent rien d’autre dans le monde,

que leur furtive maladresse.

Vos yeux effleurent ma peau, elle imprime une mémoire

que l’on sait si périssable.

C’est peut-être cela qui est douloureux,

la conscience à travers le corps,

que tout geste contient son début et sa perte!

Alors, on s’abandonne au silence, complices

Il y a néanmoins des silences qui nous répondent de loin.

L’infini me touche les pieds et me contraint à la danse.

Je ne regarde pas le fil de l’horizon

pour me noyer dans la mer, mais pour devenir ce même fil.

Un si court instant et me voilà replongée dans l’indicible.

Je subis l’effort de la contraction du temps.

Les os se sculptent eux-mêmes de l’intérieur.

Je ne rêve pas, j’écoute.

J’ouvre tous les doigts pour effeuiller la nuit

et l’immensité des peurs.

Je m’endors aussi entre la marge et le fleuve.

Je rêve encore et je vous écoute.

Je suis le pas du dormeur, je ne suis que lui.

Je suis vaincue et à l’abri.

Je suis la cible, le front tendue vers la pierre.

Je tremble de ce que je dis.
Aucune résignation n’est possible.

Le silence est ma seule conversation.

Le silence est ma seule sustentation.

Le silence est ma seule chimère.

Rien de ce que j’entends là, n’a pu être voulu.

La voix me plie les doigts, elle est enfant philosophe

tout juste déroulé de la soie.

Vos yeux me pèsent, ma nuit est dedans.

LM, Paris

samedi 9 août 2008















Senir os espaços desertados pelo homem
proxima criaçao du duo lidia e isabelle,
com a participaçao de clermont pithan.
Criaçao para a:
Plataforma Internacional e Almada 2008
dia 3o de outubro no novo Teatro de Almada,
sala de ensaios.

jeudi 7 août 2008